samedi 9 août 2014

Argenteuil : discussion sur les dépenses publiques communales


Prendre sur le Capital, et sur lui seul, l’argent pour les dépenses publiques nécessaires.

J’ai trouvé nous concernant le commentaire ci-dessous sur le blog de droite « Argenteuil politique ». La personne qui l’écrit pourrait tout aussi bien le mettre sur notre blog en commentaire à propos de l’article qu’elle commente. S’il y a une difficulté, il faut l’envoyer sur l’adresse internet mise en référence du blog, nous l’installerons en commentaire.

         Cela d’autant que ce genre de commentaire n’est ni injurieux ni de mauvaise foi mais pose de ces véritables problèmes que nous tenons à discuter et à discuter tout l’été dans la mesure de nos possibilités techniques, ce que j’ai fait durant ces semaines de vacances (merci pour le souhait de ce commentaire : elles ont été bonnes) grâce aux possibilités d’aujourd’hui. Voici ce commentaire que nous ferons suivre de notre… commentaire :

       « Puisqu'il est le seul à "bloguer" en ces temps de vacances, je m'adresse à Monsieur Mariette et à ses travaux "pharaoniques", puisqu'il emploie ces termes. Il n'y a pas que Kheops et Gizeh mais des tas de petites pierres dans la vallée des Rois.

Les travaux pharaoniques d'Argenteuil n'ont pas cette dimension ni cette valeur, et ne méritent en aucun cas des visites guidées, encore faudrait-il qu'il y ait des guides !

Etait-il utile, en ces temps de disette, de se lancer dans des programmes impayés, même pas budgetés, comme le centre nautique, la campagne héneaurme de la réhabilitation des berges de Seine qui ne verra jamais le jour... Les jardins de l'abbaye sont magnifiques, mais qui va les payer ? Et même cette statue perchée sur une longue,très longue colonne de Jean Moulin (qui avait déjà une rue consacrée à lui) et qui "nous" a coûté près de 50 000 euros. Nous avions déjà cette magnifique stèle dédiée à Gabriel Péri, que tous les Argenteuillais vénèrent. Je passe sur la fresque de Pignon, que j'essaie d'oublier...qui

Continuez, Monsieur Mariette, à critiquer tant à gauche qu'à droite. Mais soyez constructif. C'est Louis Pasteur qui disait  : "ayez le culte de l'esprit critique".

Sinon, partez en vacances, que je vous souhaite bonnes. »

 

Si nous critiquons « tant à gauche qu’à droite », c’est que nous tenons au débat politique, et que nous aimerions être à la hauteur de cet « esprit critique » que vous évoquez, pour faire avancer les idées et la société. Etre au clair sur un certain nombre de choses nous permettrait peut-être d’engager les combats pour améliorer celles-ci et d’inciter la population de le faire au lieu de s’en détourner. C’est pour nous « être constructifs ».

         Pour les travaux impayés, c’est inadmissible. A l’automne dernier, sur ce blog, nous avions pris position pour ce petit entrepreneur qui pour se faire entendre avait fait changer les clés de l’école où il avait effectué un certain nombre de travaux. S’il s’agissait de Vinci, de Bouygues,..., mais quand il s’agit d’entreprises pour laquelle le non-paiement d’une facture peut mettre en difficulté l’entreprise et les emplois des salariés, il n’y a pas à transiger. Nous le fîmes alors sur la base d’un article du Parisien. Contacté en direct, nous serions intervenus d’une toute autre façon.

         Lorsque nous disons aux élus de droite faisant le bilan de la municipalité précédente qu’ils devraient faire la liste de tous les travaux coûteux et qu’il faudrait que la population puisse en discuter (utiles ? moins utiles ? urgents ?...) ce n’est pas de notre part une clause de style. Et notre commentateur illustre très bien ce que nous voulons dire.

         Et cette analyse est une œuvre qui nécessiterait le contrôle de tous.

         Le centre nautique si nécessaire, mais à quel coût ?

         La statue de Jean Moulin ? Non de mon point de vue.

         La grande campagne d’affichage « bonbon à propos des berges de Seine ? Coûteuse, dispendieuse, inadmissible. Des camarades et moi-même nous étions ingéniés à comptabiliser le nombre de banderoles ? Sans doute plus d’une centaine ? A combien la banderole ? A combien les heures d’accrochage ?

         Nous avons dû en parler sur ce blog. Nous en avons parlé autour de nous.

         Le jardin de l’Abbaye ?

         Oui, nous pensons que cela pouvait attendre, d’autant qu’un projet culturel autour de ce site ne semble pas avoir été mis au point. Mais il fallait faire un petit geste en direction de l’ « l’électorat catholique », avec la présence de l’évêque…

         Mais les écoles rénovées ? Les maisons de quartier ? La maison des femmes (mais sans véritable projet ?) Etc.

         Et vous avez raison d’évoquer ces « temps de disette ». Lorsque nous avons eu l’occasion de discuter au sein de cette municipalité (réelle cette occasion les premières années, de façon rarissime ultérieurement) c’est ce que nous avons défendu, et c’est ce qui nous fit refuser, dès le début les augmentations d’impôts. Nos votes en sont témoin. Mais ces temps exigent aussi davantage de dépenses de services publics…

         Alors oui, il s’agit de faire un bilan, un bilan sérieux, et surtout de voir comment on peut exiger de l’Etat les moyens nécessaires pour assurer ce service public de qualité nécessaire.

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