vendredi 25 juillet 2014

Une seule classe ouvrière



Hier,  le gouvernement a annoncé vouloir modifier le droit des étrangers en France. Mais en réalité, il ne modifie fondamentalement rien à la politique répressive et d’expulsions en place depuis des années. Il vise même à imposer de nouvelles contraintes aux immigrés comme la désignation d’un lieu de résidence pour les demandeurs d’asile avec menace sur les allocations s’ils le quittent. Pour bénéficier du renouvellement de leur titre de séjour, les travailleurs étrangers devront prouver qu’après leurs journées de travail, ils ont assisté aux cours de français obligatoires, etc. !
      Rien ne distingue cette soi-disant gauche de la droite, y compris sur ce terrain. À un tel point que le gouvernement espère sur ce texte recueillir les voix de l’UMP !

 


« Peut-on comprendre que des gens qui sont là depuis vingt ans, trente ans, ne puissent pas voter ? » C’est ce que Hollande a déclaré à propos du droit de vote des étrangers... uniquement dans les consultations locales. Mais pour lui, rien ne presse, il renvoie la discussion en 2016. Cela fait des décennies que les socialistes en parlent. Et ça peut durer longtemps.
     Du coup, des pontes de l’UMP ont poussé les hauts cris, expliquant
que le vote des étrangers serait le « dernier clou sur le cercueil de la nation ».


     Les travailleurs qui vivent ici - y créant des richesses et y payant des impôts - doivent avoir le droit de dire ce qu’ils pensent lors des élections, toutes les élections.

 

 

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