jeudi 28 novembre 2013

Education : pour commencer, pas de classes à plus de 30 élèves dans les lycées généraux, et à plus de 24 élèves dans les lycées professionnels, des quartiers populaires

On se demande parfois si Peillon  n’aime pas le bâton avec lequel il va se faire battre. On peut s’en convaincre si l’on en juge à partir d’une bonne partie du contenu des interventions opérées lors des assisses académiques de l’éducation prioritaire qui ont eu lieu hier à l’université de Nanterre et qui nous ont été rapportées. Pour résumer, et pour les personnels de l’Education participant à ces Assises : pour que l’éducation devienne une priorité là où les besoins sont énormes, il faut les moyens humains correspondants, une évidence connue de tous que l’on ne peut pas écarter.
     Nous étions plusieurs dizaines d’enseignants des lycées d’Argenteuil et de Colombes, accompagnés de quelques parents d’élèves d’Argenteuil à nous retrouver à l’entrée de ces Assises. Tous concernés bien sur, mais pas invités, donc privés d’Assises. Mais nous étions là, debout, pour montrer que la lutte se prépare.
     Le gouvernement veut priver les quelques lycées étiquetés « éducation prioritaire » des quelques moyens supplémentaires afférents. Cela concerne tous les lycées d’Argenteuil. Il ne reste pas grand-chose de ces moyens, mais il n’est pas question pour autant de l’accepter.

      Les acteurs concernés ne sont pas d’accord. Ils réclament la diminution des effectifs la rentrée prochaine. Ils se préparent à donner de plus en plus de voix dans les temps qui viennent. (à suivre) DM

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