On se demande parfois
si Peillon n’aime pas le bâton avec
lequel il va se faire battre. On peut s’en convaincre si l’on en juge à partir
d’une bonne partie du contenu des interventions opérées lors des assisses
académiques de l’éducation prioritaire qui ont eu lieu hier à l’université de
Nanterre et qui nous ont été rapportées. Pour résumer, et pour les personnels
de l’Education participant à ces Assises : pour que l’éducation devienne une priorité là où les besoins sont
énormes, il faut les moyens humains correspondants, une évidence connue de tous
que l’on ne peut pas écarter.
Nous étions plusieurs dizaines
d’enseignants des lycées d’Argenteuil et de Colombes, accompagnés de quelques
parents d’élèves d’Argenteuil à nous retrouver à l’entrée de ces Assises. Tous
concernés bien sur, mais pas invités, donc privés d’Assises. Mais nous étions
là, debout, pour montrer que la lutte se prépare.
Le gouvernement veut priver les quelques
lycées étiquetés « éducation prioritaire » des quelques moyens
supplémentaires afférents. Cela concerne tous les lycées d’Argenteuil. Il ne
reste pas grand-chose de ces moyens, mais il n’est pas question pour autant de
l’accepter.
Les acteurs concernés ne sont pas
d’accord. Ils réclament la diminution des effectifs la rentrée prochaine. Ils
se préparent à donner de plus en plus de voix dans les temps qui viennent. (à
suivre) DM
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