lundi 30 septembre 2013

Travail le dimanche : pression sur les travailleurs pour sacrifier le dimanche

A nouveau, des grands magasins de bricolage ne respectent pas la loi qui limite l’ouverture du dimanche. La concurrence acharnée qu’ils se font les pousse à vouloir ouvrir tout le temps pour capter la plus grande part d’un marché qui n’est pas extensible. Car au total, les bricoleurs et les artisans du bâtiment ne dépensent pas plus en 7 jours qu’en 6.
     Les directeurs de ces grandes enseignes poussent leurs salariés en avant pour défendre l’intérêt de leurs patrons. Et on comprend que face à la crainte du chômage et face aux bas salaires, des travailleurs, et parmi eux des étudiants, essayent de s’en sortir en travaillant aussi le dimanche.

     Mais en prenant sur les profits (en 2012 : 35,2 millions d’euros pour Bricorama ; 564 millions de livres pour KingFisher, maison mère de Castorama ; Leroy-Merlin appartient à la famille Mulliez dont la fortune tourne au tour de 18 milliards d’euros), les salaires peuvent être augmentés pour suffire à vivre sans travailler le dimanche.

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