vendredi 30 août 2013

Education nationale : quand l’éducation prioritaire est toujours aussi peu une priorité

Le ministère de l’Education nationale vient de diffuser un énième rapport sur les « Zones d’Education Prioritaire ».
     Les Zep, ce sont les établissements des quartiers populaires.
      Ce que l’on savait déjà, on y répète que la scolarisation des enfants de deux à cinq ans est la plus faible en… Seine –Saint-Denis et en Guyane, les départements du pays qui cumulent les difficultés et qui devraient pourtant bénéficier d’une scolarisation générale des enfants de moins de trois ans qui le peuvent.
      Les rédacteurs du rapport confirment qu’il n’est pas question d’avancer vers une « diminution supplémentaire des effectifs par classe ». Une diminution supplémentaire ? Ces gens-là doivent vivre sur une autre planète. Au lycée Georges Braque de la ville, lycée zépiste, les effectifs par classe n’ont pas cessé de diminuer ces dernières années ! Les rédacteurs mettent, comme d’habitude, l’accent sur la « pédagogie ».  Pas de « moyens » supplémentaires, mais enseignants et personnels, à vous de faire des miracles !
      Le rapport confirme que les lycées concernés par l’appellation Zep sont dans le collimateur. Cela veut dire que les quelques moyens supplémentaires dont ils disposaient sont en sursis.  Cela concerne l’essentiel des lycées argenteuillais…

     Rien de nouveau donc sous le soleil. L’égalité des chances, vous savez, une blague !

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