À
Ris-Orangis (Essonne), comme dans d’autres communes, il y a un camp de Roms. Et
comme bien des maires, celui de cette ville de 27 000 habitants met toute la
mauvaise volonté possible à en scolariser les enfants.
Ce maire, qui est au PS, a ainsi organisé
la séparation des enfants. Alors que tous ceux de la commune vont à l’école, ce
qui est obligatoire, les enfants des Roms, eux, vont… au gymnase, où une
enseignante spécialisée s’efforce de leur apprendre le français, tâche d’autant
plus difficile qu’ils ne fréquentent pas les autres enfants.
Le maire ne se cache pas d’organiser son
petit apartheid contre l’avis de la directrice de l’école la plus proche. Il le
justifie d’ailleurs en expliquant que c’est provisoire... puisqu’il essaye
d’expulser le camp rom !
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