vendredi 27 juillet 2012

Chômage : une question de survie

En France, les chiffres montrent que le chômage n’a pas cessé d’augmenter depuis 14 mois. Près de trois millions de travailleurs sont totalement privés d’emploi, et 4,5 millions le sont partiellement. Et sans surprise le chômage touche de plus en plus les plus jeunes et les plus âgés.
     Alors, pour stopper l’hémorragie, une solution s’impose : l’interdiction pure et simple des licenciements.

Automobile : plan pour (les patrons de) l’automobile

Plan pour (les patrons de) l’automobile
Le plan de sauvetage de l’industrie automobile présenté par Montebourg consiste à verser des centaines de millions d’euros, sous des formes diverses, aux patrons de l’automobile. Il s’agit de subventions pour développer les voitures hybrides qui sont vendus au bas mot entre 30 000 et 40 000 euros. Une prime pour les actionnaires qui va aider les plus riches à se payer une voiture haut de gamme.
     Le gouvernement socialiste avait promis de ne pas rester inactif face aux plans de licenciements, mais son « activité » se résume à distribuer l’argent public aux plus favorisés. Où est le changement ?

mercredi 25 juillet 2012

Incendie du port de Gennevilliers :Risque « Seveso seuil haut » : que font ces sites non loin de zones urbanisées ?


Un incendie a menacé hier les dépôts pétroliers Total du port de Gennevilliers classés « Seveso seuil haut » selon un responsable.
     Ce site était sur la sellette lors du dernier Conseil municipal d’Argenteuil de fin juin. Il s’agissait de donner l’avis de la municipalité d’Argenteuil sur un « projet de Plan de Prévention des Risques Technologiques du dépôt pétrolier TOTAL RAFFINAGE MARKETING. Nous rappelons ici la prise de position des élus de Lutte Ouvrière d’Argenteuil, un avis que vient conforter l’incendie d’hier : « La loi fait obligation d’élaborer un tel plan dans le cas de sites potentiellement à risques. L’avis demandé ce soir sera joint au dossier de la prochaine enquête publique.
     On ne peut bien évidemment pas récuser un tel plan. Mais je tiens à souligner à cette occasion qu’il serait préférable d’envisager la disparition du risque lui-même.
     Il s’agit d’un simple dépôt, et non d’un site industriel où la question des emplois pourrait se poser. Ce ne serait pas la première fois qu’une entreprise aussi florissante que Total supprimerait un tel dépôt. Ce ne sont pas les espaces qui manquent, hors de proximité de zones urbaines, où l’on pourrait « limiter le nombre de personnes exposées aux risques ».
     Nous nous étions abstenus sur cette demande d’avis, d’autant plus que le texte de la délibération de la municipalité d’Argenteuil elle-même exprimait un certain nombre de réserves.

mardi 24 juillet 2012

Peugeot : stop au chantage


Après avoir annoncé 8 000 suppressions d’emplois, PSA passe à la deuxième partie de son plan : le chantage sur les pouvoirs publics et sur les salariés. Selon la direction de PSA, l’usine de Sevelnord serait « sauvée » grâce à un accord conclu avec Toyota pour faire produire de nouveaux véhicules sur ce site. Mais pour cela, PSA demande des aides publiques, et veut imposer aux ouvriers encore davantage de flexibilité, le gel des salaires, la perte de journées de congé, et la « mobilité » dans les autres usines du groupe. S’ils refusent, PSA menace de faire fabriquer le nouveau véhicule dans son usine de Vigo en Espagne.
     PSA, autrement dit la famille Peugeot, comme les autres capitalistes, veut faire régner sa loi en s’appuyant sur la crainte du chômage. Mais ces « braqueurs » oublient une chose : de Vigo à Sevelnord, les ouvriers qui produisent les profits des actionnaires ont les moyens de faire stopper le chantage en stoppant la production.

PSA : nos voisins ou d’ailleurs, ensemble, faisons reculer nos exploiteurs


430 salariés de PSA Aulnay habiteraient le 95. Sur Argenteuil, nous en connaissons un certain nombre d’entre eux.
     Ce n’est pas seulement parce qu’ils habitent parmi nous que nous devons marquer notre solidarité. Leur sort de demain nous concerne directement. Il peut être celui de bien d’autres travailleurs d’autres secteurs demain.

Olympisme ? Derrière, des espèces sonnantes et trébuchantes


20 sportifs vald’oisiens participeront aux prochains jeux olympiques contre 4 à Pékin. Leurs clubs de haut niveau ont bénéficié de 1,25 millions d’euros de subventions de la part du Conseil général du département.
     Au-delà des satisfactions personnelles des sportifs, ces grandes manifestations olympiques font partie du « plan com » des grands groupes industriels et bancaires.
     Ces 1,5 millions de subventions, à une époque où le Conseil général crie aux difficultés, pas une sorte de subvention indirecte pour eux ?

« Droit des étrangers », le « cercle du silence » donne de la voix


Cette association de Cergy qui défend le respect des conditions en France des étrangers en situation « irrégulière » a organisé un rassemblement ces jours derniers. Il dénonçait en particulier la situation à Mayotte où, selon cette association, pour la seule année 2011, 5400 enfants auraient été enfermés dans des conditions déplorables.

lundi 23 juillet 2012

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière du 23 juillet 2012 : Tenons tête à ce patronat qui croit avoir tous les droits


Thierry Peugeot, représentant de la dynastie du même nom, s’est répandu en lamentations dans la presse. Accusé d’avoir menti, il s’insurge. Il ne faudrait pas “dépasser les limites”, a-t-il dit. Alors, quand un grand patron comme lui et son état-major décident de rayer de la carte toute une usine en Seine-Saint-Denis et de supprimer 8 000 emplois d’un coup, sans compter les emplois induits, sans compter tous ceux qui, commerçants, médecins etc…, vivent de la clientèle ouvrière, ce serait dans les “limites”. Mais contester une telle décision ne le serait pas ! Traiter de menteurs des gens qui pendant des mois, voire des années, ont nié vouloir fermer leur usine d’Aulnay-sous-Bois, ce serait, à les entendre et à entendre ces experts, ces politiciens qui se précipitent à leur secours, un crime de lèse-majesté et même un mauvais coup contre “notre” économie.
     En dépit de leurs dénégations, répétons-le, ces gens-là sont de grossiers menteurs. Ils mentent à leurs ouvriers, à toute l’opinion, mais aussi aux autorités fiscales françaises, par ailleurs guère curieuses à leur égard, en camouflant leur magot sur des comptes secrets, dans les paradis fiscaux. Pour ne prendre qu’un exemple qui avait défrayé la chronique il y a deux ans, un rejeton de la famille, Robert Peugeot, s’était fait dérober 500 000 euros en lingots d’or qu’il détenait dans un coffre. On avait appris alors que ces lingots n’avaient été déclarés qu’au tiers de leur valeur.
     Mais ils sont pires que des menteurs, ce sont des affameurs. Comment qualifier autrement leur décision qui va priver des dizaines de milliers de familles de leur seul revenu, un salaire qui les fait vivre ? Cette famille Peugeot n’est pas la seule à sévir. Le catalogue de ces patrons malfaiteurs, licencieurs, se remplit. On y trouve Air-France, Sanofi, le volailler Doux, pour ne prendre que les entreprises les plus connues. Mais des milliers d’autres suppressions d’emplois sont annoncées, auxquelles vont s’ajouter celles qui sont encore dans les cartons.
     C’est que la crise continue de plus belle. Et le patronat, partout en France, a un projet simple et clair : faire payer les conséquences de cette crise aux travailleurs et aux classes populaires. Quand ses affaires sont florissantes, il se garde bien de partager les fruits de la prospérité avec les salariés. Mais quand elles sont un peu moins bonnes, loin de réduire son appétit, c’est aux salariés qu’il veut serrer la ceinture, avec la complicité de toute une cohorte de prétendus experts, de journalistes et de politiciens de droite, mais aussi de gauche, qui expliquent qu’il n’y a pas d’autres choix possibles et que l’heure est à l’union de tous.
     Mais bien sûr qu’il y a un autre choix ! Peut-être pas pour mettre un terme à cette crise, mais au moins pour empêcher que ce soient les classes populaires, qui n’ont eu aucune responsabilité dans son déclenchement, qui en fassent les frais.
     Aux calculs du patronat, épaulé par le gouvernement, il faut que le monde du travail oppose son propre plan de lutte, qui peut se résumer en quelques lignes.
     En premier lieu, il faut imposer l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans réduction de salaire. Il faut que les travailleurs et leurs organisations puissent disposer du total libre accès à tous les comptes des patrons et de leurs gros actionnaires afin qu’on puisse vérifier leurs déclarations et du même coup détecter tous leurs mensonges. Ce qui se passe en ce moment avec PSA illustre l’actualité et l’urgence de ces exigences.
     Le gouvernement socialiste qui dispose pourtant de tous les pouvoirs pour légiférer ne fait rien dans ce sens, se contentant de recevoir à la queue-leu-leu les membres de l’état-major de Peugeot pour, dit-il, s’informer sur la situation réelle de l’entreprise. Comme s’il l’ignorait !
     Mais ce que le gouvernement se refuse de faire, les travailleurs peuvent l’imposer par la lutte.
     Certes, en cette fin juillet, la période des congés n’est pas la plus favorable pour organiser les luttes. Mais on peut mettre à profit ce répit qu’impose à tous les travailleurs la période des congés pour préparer la façon dont, à la rentrée, on pourra mettre collectivement un coup d’arrêt à l’offensive dévastatrice du patronat.

 

16 et 17 juillet 1942 : la rafle du Vel' d'Hiv : un article de l'hebdomadaire trotskyste Lutte Ouvrière


16 et 17 juillet 1942 : la rafle du Vel' d'Hiv

Les 16 et 17 juillet 1942, alors que la moitié de la France était occupée par l'armée allemande, la police française, et elle seule, raflait 13 000 Juifs à Paris, les parquait dans des conditions innommables au Vélodrome d'Hiver, le Vel'd'Hiv, situé dans le 15e arrondissement parisien, avant de les transférer à Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande, puis de les déporter vers des camps d'extermination, dont bien peu revinrent.
     Cette rafle n'était pas la première ni malheureusement la dernière.
Le rôle de la pollice française
     Celle de juillet 1942, minutieusement organisée sur ordre des troupes d'occupation, fut exécutée sans la moindre participation de policiers ou de soldats allemands, mais uniquement par la police française. Les autorités françaises firent preuve d'un zèle qui, a-t-on dit, étonna les autorités allemandes d'occupation. La rafle de juillet 1942 visait en principe uniquement les Juifs de nationalité étrangère. Les Juifs étrangers étaient nombreux, qui avaient fui les persécutions d'Allemagne et d'Europe centrale.
     Pour faire croire à l'opinion que ces arrestations étaient motivées par un besoin de main-d'œuvre en Allemagne, il avait été prévu, au départ, de ne pas arrêter les enfants de moins de 16 ans. Mais Laval, chef du gouvernement de Pétain, décida de les faire arrêter tout de même, prétextant une mesure « humanitaire » : pour qu'ils ne soient pas, a-t-on dit, « séparés de leurs parents ».
     Cette rafle avait été précédée de diverses mesures. Il y avait eu, tout d'abord, le recensement obligatoire des Juifs en octobre 1940. Les Juifs avaient dû se présenter dans les commissariats et se déclarer comme tels.
     Ne pas le faire les exposait à des sanctions « les plus sévères ». Environ 90 % d'entre eux se firent recenser et 150 000 Juifs ont ainsi été fichés en zone occupée, dont 64 000 étrangers. Au moment des rafles, la police savait donc parfaitement où aller.
     Depuis juin 1942, tous les Juifs devaient porter, cousue sur leurs vêtements, une étoile jaune avec l'inscription « Juif ».
     Les 16 et 17 juillet, les permissions dans les rangs de la police avaient été annulées. Mais les choses ne se passèrent pas toujours comme prévu. Il y eut des policiers ou des gens avertis de l'opération qui réussirent à prévenir des Juifs : « Dans deux heures, on viendra vous chercher. » Et un certain nombre échappèrent au coup de filet. Des hommes surtout car, comme jusque-là c'étaient surtout les hommes qui avaient été raflés, on croyait dans l'opinion juive que les femmes et les enfants risquaient moins.
L'opinion publique « profondément troublée »
Ce ne fut pas le cas : sur les 13 152 personnes arrêtées, il y eut 10 000 femmes et enfants. Un rapport de police de l'époque tire ce bilan : « Les mesures prises à l'encontre des Israélites ont assez profondément troublé l'opinion publique. Bien que la population française soit dans son ensemble et d'une manière générale assez antisémite, elle n'en juge pas moins sévèrement ces mesures qu'elle qualifie d'inhumaines. Les raisons de cette désapprobation reposent (...) sur les bruits (...) d'après lesquels les familles seraient disloquées (...). C'est cette séparation des enfants de leurs parents qui touche le plus les masses françaises et provoque des réactions qui se traduisent par des critiques sévères à l'égard du gouvernement et des autorités occupantes. »
     Durant cette période, 80 000 à 85 000 Juifs résidant en France ont été exterminés, soit près du quart d'entre eux. Ceux qui réussirent à échapper à leurs bourreaux le durent souvent à l'aide d'une partie de la population.
Le recyclage des responsables
     La guerre finie, cette politique barbare fut bien vite oubliée, ou plutôt occultée. Les Maurice Papon, haut fonctionnaire sous Vichy, responsable de la déportation de dizaines de Juifs dans la région de Bordeaux, les René Bousquet, secrétaire général de la police en 1942 et à ce titre organisateur en chef de la rafle du Vel' d'Hiv, poursuivirent une brillante carrière, comme la plupart des hauts fonctionnaires d'ailleurs. Le premier fut préfet de police, puis ministre de Giscard d'Estaing, le second occupa de hautes fonctions dans le monde financier, entretenant, l'opinion l'apprit sur le tard, des relations amicales avec François Mitterrand.
     La volonté des dirigeants français qui se succédèrent après la guerre était de montrer que le régime de Vichy et de Pétain ne s'inscrivait pas dans la continuité, mais constituait une rupture totale avec la tradition républicaine de la France. À l'évidence il n'en était rien, dans les hommes qui assurèrent la continuité de l'État, ou encore la continuité « industrielle et économique ». Une grande partie de ceux qui servaient sous Vichy restèrent en place sous de Gaulle, puis sous la IVe et la Ve République.
     Aujourd'hui, on évoque le devoir de mémoire. Mais il ne suffit pas de se souvenir, encore faut-il comprendre. Comprendre comment et pourquoi une société policée, cultivée, moderne a pu donner naissance à cette barbarie sans nom, dont la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, furent le produit. Tout cela au nom de la volonté des capitalistes de maintenir leur pouvoir économique et leurs privilèges.
     Et surtout comprendre comment agir pour que cela ne se reproduise plus.

                                                                                         André VICTOR

dimanche 22 juillet 2012

Espagne :« No a los recortes » (non aux réductions des salaires, pensions, budgets sociaux)

« Mains en l’air, c’est un hold-up », hurlaient les manifestants à Madrid et dans les principales villes d’Espagne, ce jeudi 20 juillet. Ils étaient des centaines de milliers à manifester contre les nouvelles mesures d’austérité du gouvernement. Nouvelles baisses de salaires pour les fonctionnaires, réduction des indemnités de chômage, hausse de la TVA, etc. : le gouvernement voudrait économiser 65 milliards sur le dos de la population. Des économies qui lui permettraient de distribuer de nouveaux milliards aux banques espagnoles, en difficulté pour avoir spéculé, entre autres, sur l’immobilier.
     Ces manifestations d’hier ont montré que ceux qui le refusent sont de plus en plus nombreux et combatifs. Et, souhaitons-le, ce n’est qu’un début.

Augmentation du gaz : pas si « modique » et complètement injuste !

Les tarifs du gaz vont donc augmenter de 2 %. Le gouvernement a refusé – pour le moment – de céder complètement aux exigences de tous les distributeurs qui demandaient – et demandent encore – quatre fois plus. Mais il n’y a pas de quoi se réjouir : le gouvernement va sans doute étaler l’augmentation du gaz sur plusieurs années pour la rendre plus « acceptable ».
     Mais pour les classes populaires, dont les conditions de vie ne cessent pas de se dégrader, cette augmentation vient se rajouter au reste. Inacceptable !

jeudi 19 juillet 2012

AVS : auxiliaires de vie scolaires, travailleurs à part entière


C'est bien volontiers que nous transmettons le message suivant :

Savez-vous ce qu'est un AVSi ?
 C'est ce personnel qui s’investit au quotidien pour remplir une mission primordiale aux côtés des enfants et adolescents handicapés en milieu ordinaire et qui est pourtant peu formé, sous-payé, sans aucune reconnaissance professionnelle et congédié après six années de travail.
      Alors, en tant que simple individu, AVSi, j'ai initié une pétition et vous pouvez m’aider à faire cesser cette situation inadmissible en signant et en faisant passer à vos collègues, à vos amis, aux associations, aux adhérents et à tous vos autres contacts, le lien suivant qui permet de signer cette pétition intitulée « Faire que les AVSi soient des professionnels reconnus. »
     Aidez-moi, s'il vous plait, à faire de ce geste une nouvelle action !!
Manuel Plâtre (Manuel.platre@free.fr)
Nota : le 18 juillet à 6h : 989 signatures recueillies
Lien pour signer la pétition :
http://www.avaaz.org/fr/petition/Faire_que_les_AVSi_soient_des_professionnels_reconnus//?launch
NOTA : Il arrive que, suivant la configuration, il ne soit pas possible de suivre directement le lien.
Il suffit alors de le copier/coller dans la barre d'adresse du navigateur Internet...

PSA-Varin : mensonges et diversion

Dans une interview au journal Le Monde, Varin, PDG de PSA, a osé dire que la suppression de 8 000 emplois lui arrache le cœur et qu’il aidera à recréer 1 500 emplois à Aulnay… alors même qu’il a programmé depuis plusieurs années la fermeture de cette usine, ce qui détruira près de 10 000 emplois en Seine-Saint-Denis.
     Il invoque le « patriotisme économique » du groupe PSA, qui n’aurait pas délocalisé ses usines.
     S’installer en Suisse pour échapper aux impôts en France, comme la famille Peugeot, c’est ça leur « patriotisme » ?

Montebourg : ministre de l'accompagnement médiatique

Recevant tour à tour les syndicats et le Pdg du groupe PSA – et peut-être la famille Peugeot si elle daigne se déplacer – Montebourg prend des grands airs pour exiger la transparence totale, connaître la véritable situation du groupe et les projets à long terme des actionnaires.
     Mais si la direction du groupe lui présente la fermeture d’Aulnay dans un bel emballage – comme c’est probable –, le ministre l’avalisera. Montebourg est le ministre de « l’accompagnement médiatique » des décisions patronales.
     Pour protéger leurs emplois, les travailleurs ne devront compter que sur eux-mêmes.

Heures supplémentaires : refiscalisation : le bal des hypocrites

Pour récupérer 3 milliards d’euros par an, le gouvernement s’apprête à refiscaliser les heures supplémentaires, sauf dans les entreprises de moins de 20 salariés. La droite hurle, jouant sans rire le rôle de défenseur du pouvoir d’achat des salariés, tandis que les représentants patronaux invoquent la « perte de compétitivité » des entreprises.
     Les uns et les autres sont de fieffés hypocrites : la défiscalisation des heures supplémentaires a profité massivement aux employeurs, qui ont pu différer des embauches et bloquer un peu plus les salaires.
     Quant aux travailleurs, ils ont besoin de gagner plus sans se tuer au travail. Mais pour cela, ils ne pourront pas compter sur le gouvernement du « coup de pouce à 0,6 % » !

mardi 17 juillet 2012

PSA menace des milliers d’emplois. Refusons l’inacceptable !

François Hollande, relayé par son ministre de l’Économie et des Finances, a déclaré que le plan social de la direction de PSA était inacceptable « en l’état » et qu’il faudrait le renégocier. Sauf que ce plan n’a jamais été négocié. Sauf aussi que le gouvernement annonce d’emblée, sans oser le dire ouvertement, qu’il acceptera ce plan moyennant une réduction – mais de combien ? – du nombre d’emplois supprimés.
      Il considère donc acceptable d’entrer dans le jeu de dupes que PSA propose en ces termes : « Dans un premier temps, je supprime 8 000 emplois – sans compter les milliers d’emplois induits – puis je consens à réduire ce chiffre ». Ainsi ces messieurs du gouvernement, les économistes et, peut-être, certains dirigeants syndicalistes se montreront satisfaits et crieront « victoire », se félicitant d’avoir ainsi « évité le pire ». C’est un tour de passe-passe classique.
      Mais le pire, comme ils disent, il est bien là pour les travailleurs. Tout d’abord pour ceux qui, dans ce marchandage, resteront sur le carreau, sans espoir de retrouver un travail et un salaire comparable dans un avenir raisonnable. Il est là pour ceux qui conserveront leur emploi – pendant combien de temps ? – car PSA en profitera pour augmenter sa pression, imposer des conditions de travail encore plus dures, pour que ses profits ne diminuent pas et même pour les accroître. C’est en fait un chantage bien connu des travailleurs et qui, de plus, bénéficiera de la bénédiction gouvernementale.
      L’ensemble du monde du travail est concerné. Et directement. Tout d’abord parce que, dans des entreprises comme Air-France, le volailler Doux, le grand laboratoire pharmaceutique Sanofi, les suppressions d’emplois ont déjà été annoncées. Et parce que des dizaines d’autres entreprises sont prêtes à s’engouffrer dans la brèche ouverte par la direction de PSA. Soutenir la lutte des travailleurs du trust Peugeot, ce n’est pas simplement faire un geste de solidarité morale, c’est aussi, et surtout, assurer la défense de l’emploi de chacun. Défendre leur emploi, c’est aussi défendre le nôtre.
Hollande et ses ministres ont fait semblant de s’indigner de l’attitude de PSA, le traitant même, bien tardivement il est vrai, de menteur. Mais s’il a cru les engagements d’un menteur, c’est donc qu’il s’est montré naïf. Mieux vaut dire qu’il se montre hypocrite.
     Hypocrite, Hollande l’est tout autant quand il rappelle que PSA, groupe privé, a reçu quatre milliards d’euros d’argent public. Ces milliards ont permis à PSA de franchir une passe qu’il prétendait difficile et de maintenir les revenus de la famille Peugeot. La logique et la justice imposeraient, ce serait la moindre des choses, que l’État dont Hollande est le garant demande aux actionnaires, dont le principal est Peugeot, de prendre en charge la situation sans quémander de nouveaux subsides à l’État. Les actionnaires de PSA en auraient largement les moyens en prenant sur les richesses qu’ils ont accumulées depuis des années.
      Le président de la République et ses ministres n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer le comportement de PSA – et du même coup celui de ses prédécesseurs, Sarkozy en tête, qui ont, c’est évident, leur part de responsabilité –, mais ils se taisent respectueusement devant ce que l’on a appelé « le mur de l’argent ». Comme les ministres socialistes l’ont fait à chaque fois qu’ils ont été aux affaires !
     Moscovici a même été plus loin, qualifiant Varin, le PDG de PSA, « d’interlocuteur solide », se réjouissant qu’il y ait dans le capital « un actionnariat qui soit français et familial », en la personne de la famille Peugeot, remarque d’autant plus choquante que la « famille française » Peugeot a pris soin d’abriter sa fortune en Suisse.
     Les travailleurs, ceux de PSA mais aussi tous les autres, sont donc avertis ; le message du gouvernement, même dans ce langage codé que pratiquent les socialistes, est clair. Il ne faudra pas compter sur lui pour affronter les capitalistes.
Mais les travailleurs ont une arme bien plus fiable à leur disposition : la force collective du monde du travail, qui doit se préparer, qui doit s’organiser pour imposer à PSA de remiser l’ensemble de son plan et, du même coup, pour donner un coup d’arrêt à toutes les attaques patronales qui s’annoncent.

vendredi 13 juillet 2012

Otis licencieur ? A suivre

On apprend que la gigantesque multinationale des ascenseurs Otis prévoierait un plan dit "social" concernant des travailleurs des sites d'Argenteuil et de Cergy. Le prétexte avancé serait une nouvelle fois la "concurrence".
     Il est vraiment temps que tous les travailleurs s'unissent. Menacés par le chômage aujourd'hui, comme menacés par lui demain


PSA et cie : le patronat ose tout, tant qu’il n’a pas peur


Varin, le PDG de PSA, non content d’annoncer son plan de milliers de suppressions d’emplois, demande au gouvernement des baisses de charges salariales massives pour les entreprises. Ce que les patrons appellent « charges », ça n’est que du salaire différé, qui est un dû aux travailleurs. Et on leur demandera d’accepter une nouvelle baisse des remboursements de santé ou des réductions des pensions de retraite.
     Ces grands patrons se croient tout permis, pensent avoir tous les pouvoirs. Ils décident et les ministres doivent exécuter. Mais si ce gouvernement de gauche a déjà montré qu’il est, en fin de compte, prêt à s’incliner, en proposant de couper la poire en deux, ce n’est pas le cas des travailleurs. Et c’est tant mieux pour l’ensemble du monde du travail.

Corée du Sud : Grève dans l’automobile


Les ouvriers de Hyundai et Kia, deux grands constructeurs coréens d’automobiles, feront une demi-journée de grève nationale ce vendredi après-midi à l’échelle de tout leur pays, ainsi que des dizaines de milliers d’autres travailleurs de la métallurgie. Ils réclament des hausses de salaires équivalant à 107 euros mensuels et une diminution du temps de travail, et ont d’ores et déjà prévu une autre journée de grève le 20 juillet, au cas où le patronat ne reculerait pas.
     Les organisations patronales coréennes agitent le prétexte de la crise européenne pour essayer de faire croire que le moment est bien mal choisi pour une grève. Les patrons ont le même discours partout, et les travailleurs les mêmes armes : la lutte collective, la grève.
     La classe ouvrière est une classe internationale, et ses combats le sont. En dépit des propos de ceux qui essayent de dresser les salariés les uns contre les autres.

Mission locale du Parisis : la priorité, l’avenir de ses salariés


Depuis plusieurs mois, l’avenir de la « Mission locale du Parisis » d’aide aux jeunes en recherche d’emploi ou pour toute autre aide, est en suspens. Cet avenir incertain résulterait de divergences entre les communes composant l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons d’une part, et, d’autre part, les cinq autres communes concernées par l’activité de cette Mission.
     Il y a plusieurs mois, nous avions reçu une information de la part des salariés. Nous réitérons ici le soutien et notre disponibilité à leur égard, que nous avions marqués alors.
     Au-delà des missions d’aide aux jeunes, nécessaires, mais qui ne semblent pas en l’occurrence remises en cause, il en va de l’avenir de ces salariés. Dans tous les cas, leur emploi doit être préservé.
                                          Dominique Mariette, conseiller municipal d’Argenteuil

14 juillet : "A ceux qui tricolorent..."


La commémoration du 14 juillet n’a pas grand-chose à voir avec la Révolution débutée dans le royaume de France en 1789 et qui allait submerger l’Europe et la transformer. Drapeau tricolore,  Marseillaise, fête nationale du 14 juillet furent les éléments d’une opération pour unifier le peuple derrière les intérêts de sa classe dominante, alors que le mouvement ouvrier international se développait. C’était dans les années 1880.
     Aujourd’hui, alors que cela tricolore dans les rues d’Argenteuil, c’est ce que nous voulons rappeler. Les symboles du monde du travail ne sont pas ceux du Capital. Et pour illustrer notre propos, voilà un extrait d’un poème de jacques Prévert dont le titre n’a pas besoin, lui, de commentaire :
  
Printemps…été…1936

La mauvaise nuit…
De sa fenêtre, le capital voit ses usines occupées
Par les hommes des taudis
Il voit des drapeaux rouges flotter
Et le tricolore aussi…

Mais les drapeaux tricolores, c’est pas ce qui lui fait peur.

C’est le rouge qu’il craint
Celui de la Commune…
Celui du Cuirassé Potemkine, celui d’octobre 1917
Celui qu’on agite dans toutes les rues… dans tous les pays
Et le capital se fait de la bille… il rage….

                                                                                        Jacques Prévert

jeudi 12 juillet 2012

PSA :CCE de PSA-Citroën : une déclaration de guerre contre les travailleurs


C’est la fin du secret de polichinelle, la direction a annoncé officiellement ce qui était dans son plan « secret » dévoilé il y a un an et demi par la CGT : la fermeture de l’usine d’Aulnay et des milliers de suppressions d’emplois au total (8 000, dont 1 400 à Rennes). C’est un véritable crime, un crime social contre les travailleurs. Le groupe PSA et la famille Peugeot, son principal actionnaire, ont accumulé des milliards de profits ces dernières années. Et ces gens-là décident de bouleverser la vie de milliers de familles et de ruiner des régions. Pour gagner toujours plus !
     Comme l’a dit le représentant CGT de PSA Aulnay, c’est une déclaration de guerre à la classe ouvrière . Il faudra, dans le camp des travailleurs, que cette déclaration ait une réponse à la hauteur de l’attaque.


Un communiqué de Lutte Ouvrière du 12.07.12. :

Le groupe PSA sème la misère, il récoltera la colère
Après des mois de mensonges et de faux-semblants, la famille Peugeot, qui cache des milliards de bénéfices en Suisse depuis des décennies, a annoncé ce matin que l’usine PSA d’Aulnay, qui emploie plus de 3 000 salariés, fermera ses portes en 2014.
A cette fermeture s’ajoutent des milliers de suppressions d’emplois dans les autres usines du groupe, notamment à Rennes et à Sevelnord. Au total, 8 000 suppressions de postes sont annoncées. Sous prétexte que les ventes de PSA auraient chuté au premier semestre 2012, les actionnaires de PSA vont faire perdre leur gagne-pain à des milliers de travailleurs.
Il n’y a aucune raison d’accepter cela.
C’est une nécessité pour tous de faire reculer ce patronat avide, qui accumule des milliards sur le dos des travailleurs et licencie dans de nombreux secteurs. Il faut qu’il apprenne, lui et tous ceux qui le soutiendront, qu’en semant la misère, c’est la colère de tout le monde ouvrier qu’ils vont récolter.
                                                 Nathalie Arthaud

Un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière daté du 13.07.12. :

PSA : les mensonges grossiers du patronat

Depuis une semaine, la direction du groupe PSA - et derrière elle les représentants du patronat - ont mis en route la grosse machinerie pour préparer l'opinion à l'annonce de la fermeture d'Aulnay et de milliers de suppressions de postes dans d'autres usines.
     Dans cette comédie bien huilée, la direction du groupe a reçu le soutien de toute une partie de la presse, bien complaisante : depuis une semaine, les titres, tous plus catastrophistes les uns que les autres, s'enchaînent à la une des médias : « PSA s'effondre », « PSA au bord du gouffre », a même titré Le Figaro. Un gouffre où la famille Peugeot ne devrait pas se faire trop mal si elle devait y tomber, sa chute étant amortie par le matelas de milliards qu'elle cache en Suisse depuis des décennies.
     Mais la presse n'est pas seule à jouer cette partition : un certain Eric Saint-Frison, « consultant automobile », a expliqué le 5 juillet sur BFM avec le cynisme de ceux dont l'avenir n'est pas menacé par un licenciement : « La question est de savoir pourquoi il faudrait garder un site industriel là où il ne devrait plus y en avoir ? » Quant à la patronne du syndicat des milliardaires, Laurence Parisot, elle a naturellement pris fait et cause pour la fermeture d'Aulnay en expliquant qu'il fallait « accepter des restructurations » au nom de la compétitivité -- et cela même si c'était « douloureux ».
     Ce qui a provoqué toute cette effervescence, c'est la publication d'un simple chiffre : les ventes de PSA, au premier semestre 2012, auraient chuté de 13,6 %. Même si ce chiffre reflétait réellement une baisse des ventes, on ne voit pas bien en quoi il justifierait une saignée de milliers d'emplois : rappelons qu'en 2010 et 2011, PSA a réalisé les deux meilleurs chiffres de vente de son histoire, et que même avec 13 % de chute, le groupe resterait encore très au-dessus de ses chiffres des années 1990.
     Mais de toute façon, l'annonce de ce chiffre est une grossière manipulation. La direction « oublie » en effet de préciser que, suite à l'accord avec GM, elle a décidé de suivre l'embargo américain sur le marché iranien. Or, ce marché tenait jusqu'alors la deuxième place dans les ventes du groupe, juste après la France. En renonçant à exporter en Iran, PSA a décidé de s'asseoir sur 457 000 voitures vendues par an (en 2011), soit quelque 200 000 en six mois... quelle surprise, tout juste le chiffre de baisse des ventes annoncé cette semaine ! Hormis ce choix stratégique du constructeur, il n'y a donc pas de baisse des ventes... mais simplement une annonce bien opportune, qui permet de justifier aux yeux de l'opinion la fermeture d'une usine de montage.
     Il y a au moins une catégorie de la population que ces manœuvres rendent enthousiastes : ce sont les spéculateurs. Le jour où la presse a donné la parole à un syndicaliste du groupe qui disait craindre plus de 10 000 licenciements à venir chez PSA, l'action du groupe bondissait... de plus de 5 % !

                                                                                  Correspondant LO

Conseil municipal d'Argenteuil

Prochain Conseil
Lundi 10 septembre à 20 heures 30

mercredi 11 juillet 2012

Marché de Rungis : les éboueurs en grève


Les éboueurs du marché de Rungis sont en grève depuis une semaine, contre un nouveau règlement imaginé par leur patron, qui veut leur interdire de poser deux jours de repos consécutifs. 
     Le droit au repos est bien la moindre des choses. Encore plus dans cette activité physique extrêmement pénible. 
     Leur employeur aurait sans doute préféré que cette lutte reste discrète. Mais le temps passant, elle commence à se faire voir, entendre… et sentir !

RER : trains supprimés, banlieusards non transportés mais bien roulés


Jeudi 5 juillet, 55 trains ont été supprimés en une seule journée sur les lignes parisiennes de RER : 34 sur la A et 21 sur la B. Durant la première semaine de juillet, il y en aurait eus 160 selon les syndicats, et 126 selon la direction de la SNCF pour qui son chiffre ne représente que 1,5% des trains ! Et jeudi 5, pour elle, le nombre de trains supprimés représentait quel pourcentage ?
      Ils ont été supprimés par manque de conducteurs ! La direction de la SNCF a fait des économies en n’anticipant pas les nouvelles embauches nécessitées par les départs en retraite !
     

CSG : La mise en condition pour une hausse future



Non à la hausse, défense des revenus réels des salariés en activité, des retraités et des chômeurs
Les grandes manœuvres ont commencé autour d’une hausse future de la Contribution Sociale Généralisée. Le PS la présente comme susceptible de régler les déficits des comptes de la Sécurité sociale.
     Le PS oppose cette CSG comme plus juste que la TVA. Certes, la première s’applique davantage à l’ensemble des revenus, alors que la TVA est fixée sur la consommation et pèse proportionnellement bien davantage sur le monde du travail que sur les riches dont la consommation n’est pas extensible.
     Dans tous les cas, la hausse de la CSG entraînerait une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat réel du monde du travail, de la même façon que la hausse de la TVA. Quelle satisfaction pour lui de savoir que les plus fortunés verront en même temps leurs fortunes un tout petit peu écornées.
     La TVA est l’enfant de la droite. La CSG est le rejeton du PS qui l’a mise en place en 1990. Non à l’austérité pour le monde du travail, austérité de droite comme de gauche !

La droite n’a pas fini de se lâcher
Les anciens ministres de l’UMP dénoncent à grand bruit la hausse de la CSG que prévoit le gouvernement : « erreur sans pareil » pour Xavier Bertrand ; « c’est criminel » pour Laurent Wauquiez. Ils ont tous les culots ! Si cet impôt a bien été mis en place par le socialiste Rocard, depuis, des gouvernements de droite l’ont augmenté. Sarkozy-Fillon, loin de l’abolir, voulaient y ajouter une TVA dite « sociale ». La hausse de la CSG est injuste, comme tous les impôts et taxes qui grèvent les maigres revenus des classes populaires. Pour financer les dépenses sociales, il n’y a qu’à prendre sur les profits des trusts, en particulier ceux des trusts pharmaceutiques.
     Et pour répondre aux attaques du gouvernement comme aux hypocrisies de la droite, il faut qu’une opposition d’extrême gauche, dans le camp des travailleurs, se développe et se fasse entendre.

mardi 10 juillet 2012

Prix du gaz : non à l'augmentation

Le gouvernement évoque une hausse de 2% qui correspondrait à l'inflation selon lui. 2 %, c'était le pourcentage qui a servi de base à la dernière hausse misérable du Smic. On nous disait alors : 1,4 % pour l'inflation, et 0,6 de "gain" pour les salariés.
     Alors l'inflation : 1,4 ? 2 % ?
     Des pourcentages à la demande. Mais une évidence : 2% de hausse, ce n'est ni bon pour le gaz ni pour la hausse du Smic. Il ne doit pas y avoir de hausse pour le gaz. Quant au smic, on est loin, très loin de l'augmentation nécessaire.

"Conférence sociale" : vous avez dit "sociale" ?


Pour les patrons… des mots en leur faveur
François Hollande a déclaré : « le premier grand défi à relever est le redressement des comptes ». Et pour obtenir cela, son gouvernement a décidé de bloquer encore plus les salaires et de ne pas remplacer la plupart des départs à la retraite dans la Fonction publique. Quant au deuxième « défi », c’est… la compétitivité, entendez celle des entreprises, exactement ce que dit le Medef. Et il envisage de réduire les cotisations sociales payées par les patrons, en augmentant la CSG !
    Son grand défi revient à mettre en place des mesures pour faire payer la crise aux classes populaires... et à trouver des mots pour justifier ses choix.
  
Pour l’emploi… les mots creux
Le troisième défi annoncé par Hollande, c’est l’emploi. Il affirme que le gouvernement ne restera pas inactif face aux plans dits « sociaux » qui se multiplient. Mais que pourra-t-il faire, puisqu’il ne veut pas s’en prendre aux profits des patrons ? Rien, comme le montre l’exemple de l’usine Alcan de Saint-Jean-de-Maurienne, que son propriétaire, le groupe Rio Tinto, veut fermer.
     En mars, Montebourg, en campagne, avait menacé ce groupe, parlant d’exproprier l’usine. Aujourd’hui, ministre, il se contente de dire qu’il suit personnellement l’affaire et de demander, en vain pour l’instant, à EDF si elle ne peut pas baisser les prix de l’électricité facturée à l’usine, afin d’améliorer la marge, les profits de Rio Tinto. Montebourg devrait quand même savoir qu’améliorer les profits ne signifie pas automatiquement sauver les emplois. Pour le comprendre, il suffit de réfléchir à ce qui se passe autour de lui !


La radiothérapie doit rester à l'hôpital public d'Argenteuil


Dans un communiqué de presse en date du vendredi 6 juillet 2012, le maire d'Argenteuil, Philippe Doucet, prend position. Nous extrayons deux paragraphes de ce communiqué :
"Une décision qui appelle une réaction ferme
Par sa décision du 12 juin 2012, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise demande l’arrêt, à compter du 13 mars 2013, de l’activité de radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil qui avait été autorisée par l’Agence Régionale de Santé (ARS)…
…J’ai saisi Mme Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, de  cette affaire. Je sais pouvoir compter sur sa bienveillance et son attention afin que nous n’ayons pas dès la rentrée à appeler à la mobilisation de l’ensemble des patients, des associations de défense des usagers de l’hôpital public, des personnels et des forces syndicales pour défendre ce service essentiel à la population. »
     Le jugement fait suite à une requête d’une entreprise privée qui contrôle une partie notable de la radiothérapie du département et qui aimerait bien la contrôler encore davantage.
     C’est inacceptable.
     A côté de toutes les forces luttant pour le maintien à ce service public essentiel, le parti politique Lutte Ouvrière sera du combat.
     Il faut tenter bien évidemment toutes les démarches, mais pour nous la force déterminante sera toujours la mobilisation de la population. Celle-ci est le nombre. Elle peut être la force qui fait entendre raison.

lundi 9 juillet 2012

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière daté du 9.07.12.


Ils bavardent alors qu’il y a urgence pour les travailleurs

Le gouvernement affirme que la “conférence sociale” qu’il a mise sur pied et qui rassemble, outre les ministres, les représentants des syndicats des salariés et les représentants patronaux, n’aurait rien à voir avec les sommets dits sociaux organisés périodiquement par Sarkozy. Les socialistes reprochent à ce dernier d’avoir décidé de tout, avant même que le sommet se réunisse. Cette fois, l’objectif de cette conférence serait de tenter de rapprocher les points de vue entre partenaires sociaux. Comme si les intérêts des travailleurs pouvaient se rapprocher de ceux des licencieurs, de ces patrons qui ont toutes les cartes en main ! Ces gens-là rêvent d’imposer une flexibilité encore accrue du travail et de baisser les salaires. C’est sur cette base-là qu’ils sont prêts à un prétendu “compromis”. Voilà pourquoi il ne peut rien sortir de bon pour les travailleurs de ce cérémonial.
     Du côté du patronat, les positions sont définies par avance, sans surprise. Il n’est pas question, a dit sa porte-parole Laurence Parisot, d’accepter quoi que ce soit qui augmenterait le coût du travail, vaste rubrique dans laquelle on peut mettre à la fois les mesures concernant l’emploi, les salaires et les droits des travailleurs.
     Le gouvernement est sur cette même longueur d’onde. Pour lui aussi, le maître mot est la “compétitivité des entreprises”. Ce n’est pas un hasard si Moscovici, ministre de l’Économie, a tenu a rappeler, à quelques heures de l’ouverture de cette conférence sociale, qu’il ne fallait pas alourdir “davantage le coût du travail”. Par contre, le poids que font peser les gros actionnaires sur les entreprises et sur la collectivité ne lui semble pas poser de problème.
     Ainsi donc, les échéances, le cadre et les limites dans lesquels se définira un éventuel “compromis” sont fixés dès le départ. Et comme à chaque fois, ils sont fixés par les desiderata des patrons. Ces limites sont approuvées par les socialistes qui, tout juste arrivés au gouvernement, montrent dans quel camp ils se situent.
Mais sur quelle planète vivent donc les gens qui s’agitent ainsi ? Ignorent-ils que, dans quelques jours, la direction de PSA-Citroën annoncera à quel rythme elle fermera son usine d’Aulnay et d’autres sites du groupe ? Ne sont-ils pas au courant que dans l’Ouest du pays, les salariés du volailler Doux sont sur la sellette, dans l’angoisse de l’attente d’une décision du tribunal de commerce ; qu’Air-France a annoncé sa décision de supprimer des milliers d’emplois ; que le trust pharmaceutique Sanofi fait de même ? Ne sont-ils pas informés que 60 000 à 100 000 emplois, selon les estimations, sont en voie de disparaître dans les jours qui viennent ?
     Bien sûr qu’ils savent tout cela ! Mais ces bavardages de salon autour du tapis vert d’une salle de “conférence” ont quand même une fonction : celle de faire diversion à un moment où la situation impose l’urgence.
     Les gouvernements, quels qu’ils soient, savent réagir en urgence quand il s’agit de sauver les banquiers. Il n’avait fallu que quelques heures pour trouver les centaines de milliards qui ont permis d’éviter la banqueroute des banques.
     Eh bien pour le monde du travail et les classes populaires, il y a aujourd’hui urgence !
     Les mesures pour y faire face sont simples. Il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous, sans réduire les salaires.
     Dans le même temps, pour que les hausses de prix qui se succèdent à un rythme accéléré ne réduisent pas le pouvoir d’achat des classes populaires, il faut que les salaires, retraites, pensions, allocations soient indexés sur l’évolution des prix.
     Et pour déjouer les chantages des patrons qui ferment des usines ou les délocalisent, il faut que les travailleurs puissent avoir accès aux comptabilités, sans la moindre exclusive.
     Ce sont là des mesures de bon sens pour qui se préoccupe du sort des classes populaires, du sort de ceux qui font fonctionner et vivre toute la société.
     On ne peut compter sur les patrons qui veillent jalousement sur leurs privilèges et leur fortune. On ne peut pas plus compter sur le gouvernement socialiste, dont la priorité réaffirmée est de restaurer la compétitivité des entreprises.
     Les travailleurs ne doivent compter que sur leur force, qui est considérable quand ils entrent dans la lutte tous ensemble !



Personnes handicapées, âgées :La mairie de Paris fait les poches des plus faibles


La mairie de Paris entend faire payer aux personnes handicapées ou âgées aux revenus modestes l’accès aux transports en commun à partir de novembre. La carte Émeraude, qui était jusque là gratuite, leur coûtera entre 20 et 40 euros par an. Il en ira de même pour la carte Améthyste valable pour la banlieue. Les responsables de cette « modernisation » en escomptent une recette avoisinant 5 millions d’euros. Quel mot peut-on trouver pour désigner des gens qui détroussent les personnes âgées ?

"Conférence sociale" : Conférence de dupes


La « Conférence sociale » organisée par le gouvernement socialiste commence aujourd’hui. Elle associe représentants des patrons et des confédérations syndicales, pour discuter des soi-disant « réformes nécessaires ». Hollande a expliqué que, dans cette période de crise, les uns et les autres devraient faire des concessions. Mais quelles concessions demande-t-il au patronat ? Il n’est pas question de lui demander d’augmenter les salaires, ni d’embaucher, ni même de ne pas supprimer d’emplois. Il suffira donc que les grandes entreprises augmentent, à l’annonce, le nombre de postes qu’elles veulent supprimer et diminuent ensuite ce chiffre pour que l’on parle de compromis. C’est le principe même des faux marchandages.
     C’est aux seuls syndicats ouvriers que le gouvernement, faux arbitre, demandera d’entériner des reculs… aux dépens des travailleurs, et de faire accepter ces reculs par ceux-ci !

dimanche 8 juillet 2012

Il y a 50 ans - le 5 juillet 1962 : l'indépendance pour l'Algérie mais pas l'émancipation sociale des travailleurs (suite et fin de l'article consacré à l'indépendance algérienne dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 6 juillet 2012 en vente à la Librairie des écoles, bd Léon Feix)

L'absence d'une direction communiste révolutionnaire

Le peuple algérien avait obtenu l'indépendance, mais il n'obtint pas au bout du compte la liberté, et encore moins son émancipation sociale. Pourtant, il constituait une force, qui aurait été d'autant plus puissante si elle s'était alliée à la classe ouvrière française. De part et d'autre de la Méditerranée, les travailleurs algériens et français étaient liés depuis des décennies par mille liens, pour avoir souvent travaillé dans les mêmes usines et s'être retrouvés côte à côte dans les mêmes combats. Mais les travailleurs français avaient laissé parler en leur nom les dirigeants socialistes, ceux-là mêmes qui généralisèrent la guerre d'Algérie, tandis que les travailleurs algériens de leur côté restaient derrière une direction nationaliste. Il aurait fallu qu'existent, de part et d'autres, des partis qui proposent aux travailleurs des deux pays d'intervenir avec une politique de classe, les unifiant en une même force, afin d'offrir une perspective d'émancipation sociale et internationale.

                                                                      Aline RETESSE


La grève illimitée continue (photo DR)
Grève à ArcelorMittal " dans le complexe sidérurgique d'Annaba (photo DR)  


samedi 7 juillet 2012

Lutte de Classe, revue éditée par l'Union Communiste Internationaliste (trotskyste) N°145 de juillet-août 2012, en vente au Presse-papier, librairie à Argenteuil, 28 avenur Gabriel Péri

Sommaire :
-"Etat PS" ? Surtout huissier du grand capital financier
-Crise de la dette : les problèmes de la bourgeoisie... et ceux des travailleurs 
-le Front de gauche : une nouvelle version des illusions électoralistes
-Trois ans après sa fondation, où en est le NPA ?
-Syrie : la population prise au piège entre les calculs des grandes puissances et la menace de la guerre civile
-Etats-Unis : la situation politique et sociale au printemps 2012
-Annexes : Lutte Ouvrière dans les élections législatives. Textes et documents
Prix : 2 euros

Libye : un an après la mort de Kadhafi


L’ONG Human Rights Watch dresse, dans son dernier rapport, un tableau accablant de la situation en Libye. Les droits de l’Homme y sont systématiquement violés. Détentions arbitraires, tortures, exécutions sommaires sont le fait des milices qui se partagent le pouvoir et que couvre le gouvernement.
     Il y a un an, après l’avoir longtemps soutenu, après avoir tenté de lui vendre centrale nucléaire et armement, les puissances occidentales intervenaient pour renverser Kadhafi, au nom de la liberté.
     Le bilan est là : non seulement les bombes occidentales n’ont pas fait avancer la démocratie, mais elles n’ont fait qu’ajouter de nouvelles destructions à la dictature que subit le peuple libyen.

Algérie : L'Indépendance pour l'Algérie mais pas l'émancipation sociale des travailleurs (suite de l'article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 6.07.12 en vente à la Librairie des écoles, bd Léon Feix, et à nos permanences)


La politique du FLN : l'impasse du nationalisme

Les dirigeants du FLN, sous la direction duquel le peuple algérien mena la lutte, tentèrent de résister à cette mainmise. En vain, car le FLN ne s'était pas battu pour bouleverser l'ordre social en Algérie et libérer les classes exploitées algériennes de l'exploitation sociale. Par ses perspectives, par son programme, le FLN était, de fait, le représentant des intérêts de la bourgeoisie algérienne, dont les affaires se faisaient avec le monde impérialiste.
En 1954, on lisait dans la proclamation du FLN : « Notre mouvement se présente sous l'étiquette de Front de libération nationale,(...) offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales, de tous les partis et mouvements purement algériens, de s'intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération. » Dès le début, sous couvert de rassembler toutes les forces contre l'impérialisme français, le FLN demandait aux travailleurs et aux paysans pauvres d'Algérie d'oublier leurs intérêts propres. Et s'il parlait parfois de socialisme, il ne refusait pas de s'appuyer sur les préjugés religieux pour souder la population derrière lui.
Durant toute cette guerre d'indépendance, le FLN se plaça hors du contrôle de la population qu'il disait représenter, se méfiant toujours de l'organisation autonome des masses exploitées. Il y eut certes des manifestations importantes de la population, comme celles de décembre 1960, qui furent surtout l'occasion pour les dirigeants nationalistes de montrer que la population algérienne était derrière eux.
Dans la perspective d'un État algérien indépendant, les dirigeants du FLN construisirent très tôt l'embryon du futur appareil d'État, à savoir une « armée des frontières ». Cette armée, stationnée en Tunisie, devait devenir l'ossature du futur État algérien et servir, en cas de besoin, y compris contre la population algérienne elle-même. C'est dans ses rangs que furent intégrés les combattants de l'intérieur. Après une guerre des chefs, Ben Bella, un des dirigeants historiques du FLN, devint le président du Conseil de l'Algérie indépendante en septembre 1962. Il fut ensuite, en 1963, le premier président élu de la République algérienne.
Le régime mis en place, issu d'un soulèvement révolutionnaire qui avait mobilisé des millions d'hommes et de femmes, réussit à maintenir un temps sa popularité auprès des paysans, des ouvriers, qui voyaient dans l'indépendance l'espoir de vivre mieux. Un certain nombre de mesures furent prises, dont une réforme agraire et la nationalisation d'un important secteur de l'économie. Cela permit au nouveau pouvoir de maintenir le mirage d'un « socialisme » arabe. Mais les masses algériennes durent vite déchanter.


                                        Ben Bella, Boumédienne passant les troupes en revue

vendredi 6 juillet 2012

Algérie : L'Indépendance pour l'Algérie mais pas l'émancipation sociale des travailleurs (suite de l'article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 6.07.12 en vente à la Librairie des écoles, bd Léon Feix, et à nos permanences)


Le maintien de la dépendance économique au profit de l'impérialisme français
L'Algérie, marquée par un siècle et demi d'exploitation coloniale, restait cependant dépendante économiquement de l'impérialisme français. Les accords d'Évian, signés le 18 mars 1962, consacraient cette dépendance, en particulier dans le domaine des industries minières, du pétrole, du gaz, qui restaient sous contrôle français. Si, au moment de la signature des accords, les dirigeants du FLN, le Front de libération nationale, avaient tenté de refuser la sécession du Sahara que demandait de Gaulle, ils n'avaient pu empêcher que la France garde la main sur l'exploitation des ressources minières et pétrolières du désert saharien. Un an après l'indépendance, les entreprises pétrolières françaises empochaient quatre fois plus de bénéfices que l'Algérie. Quant aux banques françaises, elles firent des prêts au nouvel État algérien, à des taux usuraires, qui entraînèrent une dépendance financière. Et il y eut toutes les contreparties imposées par la France : quotas de produits français que le nouvel État s'engageait à acheter, en particulier de produits alimentaires ; quotas de pétrole et de gaz que l'Algérie devait fournir à la France à des tarifs préférentiels. Comme chaque pays colonial, l'Algérie avait des difficultés à se dégager de l'emprise économique du pays colonisateur. (à suivre demain)

Station de liquéfaction de gaz naturel à Arzew







FIFA : pour les femmes, un ballon qui ne tourne pas rond



A la demande de la Confédération asiatique et du Prince de Jordanie, la FIFA a décidé d’autoriser le port du voile dans les compétitions féminines.
     Les hommes qui dirigent le football mondial sont des Occidentaux bien-pensants. Pour eux, les désirs de monarques moyenâgeux et fortunés valent bien qu’on piétine sans vergogne les droits des femmes.
     Dans le même temps la FIFA vient d’admettre l’arbitrage par vidéo. Ce paradoxe, les idées les plus rétrogrades, cohabitant avec l’usage des techniques les plus avancées, est bien à l’image de la société dans laquelle nous vivons.

« Sans-papiers » : un petit pas en avant, un pas en arrière dans le sillage de Guéant


La Cour de cassation a interdit qu’un étranger soit placé en garde à vue au seul motif qu’il est en situation irrégulière. Cela concerne quelque 60 000 sans-papiers chaque année. La police ne pourra légalement plus les garder que 4 heures, pour un contrôle d’identité, ce qui, disent les autorités policières, est insuffisant, pour procéder aux 30 000 expulsions par an programmées...
     « L’éloignement des étrangers en situation irrégulière doit rester la règle », a répété le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Du coup, le gouvernement va légiférer pour que les expulsions continuent au même rythme. Sarkozy, Hortefeux et Guéant n’auraient pas agi autrement.

Education Val d'Oise : dans le primaire comme ailleurs, ça ne fait pas le compte

Ci-dessous la situation dans le Val d'Oise :
28 postes créés dans le primaire :
20 pour des postes fixes de professeur des écoles en poste
6 postes de remplacement
2 postes "rased"


20 ouvertures

COMMUNES type ECOLES mesure
ARGENTEUIL maternelle Thomas ouverture
AUVERS SUR OISE maternelle Aunaies (les) ouverture
BUTRY SUR OISE primaire Raoul Sales ouverture
CORMEILLES EN PARISIS maternelle Alsace Lorraine ouverture
DOMONT maternelle Moulin ouverture
EZANVILLE elementaire Bourguignons ouverture
FOSSES elementaire Mistral ouverture
FREPILLON elementaire Vieille Fontaine ouverture
GOUSSAINVILLE primaire Ferry ouverture
HERBLAY maternelle Pergaud ouverture
HERBLAY maternelle Chênes (les) ouverture
HERBLAY elementaire Chênes (les) ouverture
JOUY LE MOUTIER maternelle Vast (le) ouverture
LUZARCHES maternelle Gérard R. ouverture
MARINES maternelle Les Murgers ouverture
MERIEL elementaire Bertin ouverture
MERY SUR OISE maternelle Neruda ouverture
MONTLIGNON elementaire Bunel L. ouverture
RONQUEROLLES elementaire Debacq ouverture
SAINT LEU LA FORET maternelle Village ouverture

6 fermetures

COMMUNES type ECOLES mesure
ARGENTEUIL elementaire Volembert fermeture
COURDIMANCHE maternelle Louvière (la) fermeture
EAUBONNE elementaire Mont d’Eaubonne fermeture
FRANCONVILLE elementaire Epine Guyon 2 fermeture
SAINT OUEN L’AUMONE elementaire Prairie (la) fermeture
SARCELLES maternelle Dunant fermeture

37 surveillances pour ouverture

COMMUNES type ECOLES mesure
ARGENTEUIL elementaire Langevin P. 2 à surveiller pour ouverture
ARGENTEUIL elementaire Macé à surveiller pour ouverture
ARGENTEUIL maternelle Rousseau à surveiller pour ouverture
ARNOUVILLE maternelle Fabre à surveiller pour ouverture
CHAMPAGNE SUR OISE maternelle Centre à surveiller pour ouverture
FONTENAY EN PARISIS maternelle Dolto F. à surveiller pour ouverture
FRANCONVILLE elementaire Fontaine Bertin à surveiller pour ouverture
GARGES LES GONESSE maternelle Jaurès à surveiller pour ouverture
GARGES LES GONESSE maternelle Langevin P. à surveiller pour ouverture
GARGES LES GONESSE elementaire Jaurès 1 à surveiller pour ouverture
GARGES LES GONESSE elementaire Langevin à surveiller pour ouverture
GOUSSAINVILLE elementaire Péri à surveiller pour ouverture
HERBLAY elementaire Buttes Blanches à surveiller pour ouverture
HERBLAY elementaire Curie à surveiller pour ouverture
LA FRETTE SUR SEINE maternelle Aristide Briand à surveiller pour ouverture
LA FRETTE SUR SEINE elementaire Aristide Briand à surveiller pour ouverture
LA FRETTE SUR SEINE primaire Calmette et Guérin à surveiller pour ouverture
MARGENCY elementaire Saint Exupéry (de) à surveiller pour ouverture
MENUCOURT elementaire Vallée Basset à surveiller pour ouverture
MERY SUR OISE elementaire J.Jaurès à surveiller pour ouverture
MONTIGNY LES CORMEILLES elementaire Bert à surveiller pour ouverture
MONTIGNY LES CORMEILLES maternelle Braque à surveiller pour ouverture
MONTIGNY LES CORMEILLES elementaire Cézanne à surveiller pour ouverture
NEUVILLE SUR OISE elementaire Le Village à surveiller pour ouverture
PERSAN maternelle Eluard à surveiller pour ouverture
PERSAN elementaire Carles à surveiller pour ouverture
PONTOISE maternelle Larris (les) à surveiller pour ouverture
SAINT GRATIEN elementaire Logeais à surveiller pour ouverture
SAINT GRATIEN elementaire Zay à surveiller pour ouverture
SAINT LEU LA FORET elementaire Curie à surveiller pour ouverture
SAINT OUEN L’AUMONE primaire Bourseaux (les) à surveiller pour ouverture
SAINT OUEN L’AUMONE elementaire Matisse à surveiller pour ouverture
SANNOIS maternelle Magendie à surveiller pour ouverture
US maternelle Us à surveiller pour ouverture
VAUREAL maternelle Allée Couverte à surveiller pour ouverture
VEMARS elementaire Brassens G. à surveiller pour ouverture
VILLIERS LE BEL elementaire Jaurès à surveiller pour ouverture

8 surveillances pour fermeture

COMMUNES type ECOLES mesure
ARGENTEUIL maternelle Croix Duny à surveiller pour fermeture
CHAMPAGNE SUR OISE maternelle Duhamel G. à surveiller pour fermeture
CHAMPAGNE SUR OISE maternelle Stade à surveiller pour fermeture
MAREIL EN FRANCE elementaire Jumentier A. à surveiller pour fermeture
MARLY LA VILLE maternelle La Garenne à surveiller pour fermeture
SANNOIS elementaire Emile Roux à surveiller pour fermeture
SEUGY elementaire Châtaigners (les) à surveiller pour fermeture
VEXIN GENICOURT elementaire RPI 06 à surveiller pour fermeture

Écoles dont les surveillances ont été annulées

COMMUNES type ECOLES mesure
ARGENTEUIL elementaire France annulation de surveillance pour fermeture
ARGENTEUIL elementaire Lapierre annulation de surveillance pour fermeture
CERGY maternelle Touleuses (Les) annulation de surveillance pour fermeture
COURDIMANCHE elementaire Croizettes (les) annulation de surveillance pour fermeture
EZANVILLE primaire Paul Fort annulation de surveillance pour fermeture
FRANCONVILLE maternelle Fontaine Bertin 2 annulation de surveillance pour fermeture
GARGES LES GONESSE maternelle Moulin J.1 annulation de surveillance pour fermeture
GOUSSAINVILLE maternelle Vié annulation de surveillance pour fermeture
MERY SUR OISE elementaire Vaux annulation de surveillance pour fermeture
SAINT OUEN L’AUMONE elementaire Val de Liesse annulation de surveillance pour fermeture
ATTAINVILLE primaire Les Pinsons annulation de surveillance pour ouverture
BOISSY L’AILLERIE elementaire La Fontaine annulation de surveillance pour ouverture
CERGY elementaire Chênes (les) annulation de surveillance pour ouverture
FREPILLON maternelle Vieille Fontaine annulation de surveillance pour ouverture
HERBLAY elementaire Pasteur annulation de surveillance pour ouverture
LOUVRES elementaire Le bouteillier mat annulation de surveillance pour ouverture
MONTIGNY LES CORMEILLES maternelle Bert annulation de surveillance pour ouverture