vendredi 23 novembre 2012

Tramways prolongés : l'envers du décor pour les salariés de la Ratp et même pour les usagers : extraits des bulletins Lutte Ouvrière du réseau bus de la Ratp



Courage ! fuyons !
Lundi 19 novembre, c’était le lancement de la prolongation de T2 avec la restructuration de nombreuses lignes.
Bien que la direction nous ait promis de la présence pour guider les voyageurs, il n’y avait pas grand monde sur le terrain. Et bon nombre de ceux présents n’étaient pas identifiables par les voyageurs.
Du coup, c’est sur nous que les voyageurs se sont reportés. Les donneurs de leçon se sont faits bien discrets.

Course d’orientation
À la Défense, les voyageurs continuent à aller prendre le bus alors qu’ils doivent prendre le tram complètement à l’opposé.
Au pont de Bezons, les gens descendent du 272 pour prendre le 161, mais arrivé à l’ancien arrêt du 161 on leur dit qu’ils auraient dû rester dans le 272.
À la Gare d’Argenteuil, tout le monde cherche le 161 qui n’existe plus.
Mais pour la direction tout va bien, l’information a bien été faite !


Grève sous haute tension
Le 15 novembre, jour de l’inauguration du prolongement du tramway T1, une grève a été largement suivie par les conducteurs de tramway du dépôt de Pavillons.
     Pendant que les notables de la région, du STIF, et des villes concernées s’auto-congratulaient avec le PDG de la RATP, les grévistes ont manifesté pour dénoncer la dégradation des conditions de travail, due au manque de temps de parcours et de battement, le vieillissement des rames qui ont 20 ans, ainsi que les « habilitations tram » dont la direction se sert comme moyen de pression.
Ils ont eu raison.

Le chantage n’a pas pris
Pour l’inauguration du Tram T1, la direction avait prévue le versement d’une prime à la condition de ne pas être en grève.
Mais cela n’a pas impressionné les grévistes, puisque le mouvement a été très suivi. Ils ont montré ainsi leur détermination. 

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