mercredi 24 octobre 2012

Manuel Valls serait-il incommodé par l'existence, pardon la présence de personnes sans domicile ?


Manuel Valls est accusé par Le Canard enchaîné d’avoir utilisé sa position pour évacuer les SDF du quartier où il habite, et cela à l’instigation de sa compagne.
     Dans un communiqué, il s’en défend, mais dans des termes qui, loin de le dédouaner, paraissent plutôt de nature à aller dans le sens de ce que dit le Canard. Le quartier concerné est présenté comme « un secteur populaire, commerçant et festif qui connaît, depuis longtemps, des problématiques d'insécurité et d'installations d'individus dans l'espace public». Ces problématiques sont «relayées par les riverains, les commerçants, le conseil de quartier à ce titre, dès lors que des demandes légitimes et récurrentes de riverains appellent les autorités à mettre en place des mesures de sécurité, le ministre de l'Intérieur, qui est aussi un citoyen, ne saurait en être exclu».
     Ouais, ouais.
      L’ancienne commune de M. Valls, Argenteuil, a connu il y a cinq ans l’affaire du Malodor : un produit déversé à l’instigation de l’ancienne municipalité de droite, et apte à empêché, paraît-il, l’installation de personnes sans domicile. Des moyens artisanaux, si l’on peut dire, en comparaison des moyens d’Etat dont un ministre de l’Intérieur dispose.

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